Icône très discret de l’indie rap blanc post-anticon, le canadien Soso inventa au début des années 2000 avec son premier album Birtday Song une manière originale et toute singulière de faire « hip-hop »; une sorte de folk-rap brumeux et ascétique teinté de références sonores à sa contrée natale – la province du Saskatchewan – le tout habillé d’un spoken word toujours introspectif mais jamais prétentieux. Soso n’avait pas totalement disparu de nos têtes malgré sa longue absence discographique et ce grâce notamment à l’excellent travail du label Kütu Folk qui, en 2010, eu la bonne idée de rééditer son dernier album, Tinfoil on the Windows (lire), initialement paru en 2007 et de le faire jouer l’année suivante aux transmusicales dans le cadre de leur collaboration avec le festival rennais. Il semblerait que cette coopération ait porté ses fruits puisque sort aujourd’hui via la structure Clermontoise, Not for Nothing, son 5ème album…
– Hartzine